mercredi 4 octobre 2017

François d'Assise et Emmanuel Kataliko, Hommes mis à part pour être artisans de la Paix.


        Chers amis, qui êtes amis de la Paix, Que le Seigneur vous accorde sa grâce et sa Paix!
        Le titre de cet écrit, je viens de le concevoir aujourd'hui, 04 octobre 2017 et je ne sais comment. En fait, je suis parti d'une date importante, le 04 octobre, date à la quelle nous pouvons rappeler quelques événements qui se sont déroulés dans la vie de quelques hommes de progrès soucieux de la Paix, je cite François d'Assise et Emmanuel Kataliko.
                   En effet, le premier, du nom de Jean, fils de Pietro Bernardonne mais qui, plus tard, il sera appelé François, est né à Assise, en Italie, à la fin 1181 ou au début de 1182. Après sa conversion après une vie frivole pendant sa jeunesse, il s'occupera des plus pauvres. Il s'est aligné dans le rang des minores de la cité d'Assise. Avec l'appui du Seigneur dans sa nouvelle vocation des pauvres, il voudra mener cette vie des pauvres avec les pauvres. Nombreuses gens viennent vivre cette vie avec lui. Il va les appeler des frères Mineurs afin de lutter avec lui pour la cause des plus démunis.  Pour cela, il n'hésite pas à aller vers ceux qu'il appelle les frères musulmans pour demander la paix afin que règne la tranquillité dans la cité.
                 Il retourna au ciel le soir du 03 octobre 1226, dans le couvent de sainte Marie des Anges de la Portioncule, à Assise. Le 04 octobre 1226, s'observa le deuil du père séraphique qui venait de fonder un nouvel Ordre, l'Ordre des Frères Mineurs. Les membres de cet Ordre sont aujourd'hui présents dans tous les continents sous le nom de Frères Mineurs Franciscains, Frères Mineurs Capucins, Frères Mineurs Conventuels, Ordre des Pauvres Dames ou Clarisses, sans oublier tous les Instituts religieux qui observent la vie et la Règle des Frères Mineurs. 
                   Le deuxième est né en 1932 à Lukole (Diocèse de
Butembo-Beni) Ordonné prêtre: le 20 décembre 1958 à Rome Docteur en Théologie dogmatique et Licencié en Sociologie, nommé Evêque de Butembo Beni le 17 mai 1966, Sacré Evêque de Butembo-Beni le 11octobre 1966, Nommé Archevêque de Bukavu le 22 mars 1997, Intronisé Archevêque de Bukavu le 18 mai 1997 Né au ciel à Rome le 4 octobre 2000, Monseigneur Emmanuel Kataliko s'est montré artisan de la Paix  et défenseur des droits de l'homme, cela pour le peuple dépourvu de la Paix et de la dignité de la personne humaine. 
                  Il l'exprime bien dans ses exhortations pastorales:  "L'Eglise de Bukavu invite les autres Eglises sœurs, les Organisations de Défense des droits de l'homme, la Communauté internationale et tous les hommes de bonne volonté, à regarder avec attention ce qui se passe dans la Région des Grands Lacs". (Message de solidarité de l'Eglise de Bukavu avec l'Eglise du Rwanda à l'arrestation de Mgr.Augustin Misago).


                "Prenons le risque du chemin de la libération sous la conduite de l'Esprit! Notre message chrétien est un message d'espérance. C'est le message de Jésus lui-même. Lui, le Fils de Dieu s'est fait solidaire de notre condition humaine… Aujourd'hui, nous, Eglise, nous ne pouvons pas trahir l'espérance que Jésus nous a apportée. Nous, ses fidèles, nous sommes appelés à continuer la mission de Jésus: annoncer la vie et la vie en abondance; résister au mal sous toutes ses formes; dénoncer tout ce qui avilit la dignité de la personne... C'est au prix de nos souffrances et de nos prières que nous mènerons le combat de la liberté, que nous amènerons également nos oppresseurs à la raison et à leur propre liberté". (Message de Noël 1999)
* "Allez de l'avant! Dieu est votre rocher. N'ayez pas peur, ayez du courage, de la patience et une grande foi en Dieu". (Homélie à la messe d'ordinations sacerdotales et de vœux perpétuels à Bukavu, le 17.09.2000).
               Le trait d'union entre ces deux humbles serviteurs, reste la recherche de la Paix véritable, celle qui vient du Christ. Ils sont tous deux, et comme nous pouvons l'affirmer, artisans de la Paix.
               A Butembo, c'est à dire au Nord Kivu, en République Démocratique du Congo, le sanctuaire de Kaghuntura est dédié à Saint François d'Assise, c'est au cœur de la ville. Ne l'oublions pas, Kaghuntura a une très grande histoire dans la vie sacerdotale de Monseigneur Emmanuel Kataliko. Je me réserve de le dire ici puisque je ne me suis pas encore bien informé sur le sujet. Les anciens nous le diront.
A tout seigneur tout honneur. 
               Bonne fête de Saint François d'Assise et Bonne commémoration de la mort de Monseigneur Emmanuel Kataliko.

mardi 3 octobre 2017

Saint François d'Assise, le Frère universel

Saint François d'Assise
                                                                

                                                    
 
Fondateur "Ordre des frères mineurs" (o.f.m.)
La vie de saint François d'Assise est la condamnation des sages du monde, qui regardent comme un scandale et une folie l'humilité de la croix.

« Surgit au monde un soleil ». À travers ces paroles, dans la Divine Comédie (Paradis, chant XI), le plus grand poète italien Dante Alighieri évoque la naissance de François.



F

rançois naît en Assise, en Ombrie, à la fin de 1181 ou au début de 1182. Comme ses parents, qui étaient marchands, faisaient beaucoup de commerce avec les français, ils lui firent apprendre la langue française et il parvint à la parler si parfaitement, qu'on lui donna le nom de François, quoiqu'il eût reçu celui de Jean au baptême.



Sa naissance avait été marquée par une merveille : d'après un avis du Ciel, sa mère le mit au monde sur la paille d'une étable. Dieu voulait qu'il fût, dès le premier moment, l'imitateur de Celui qui eut pour berceau une crèche et est mort sur une croix.

Les premières années de François se passèrent pourtant dans la dissipation ; il aimait la beauté des vêtements, recherchait l'éclat des fêtes, traitait comme un prince ses compagnons, avait la passion de la grandeur ; au milieu de ce mouvement frivole, il conserva toujours sa chasteté.



Il avait une grande compassion pour les pauvres. Ayant refusé un jour l'aumône à un malheureux, il s'en repentit aussitôt et jura de ne plus refuser à quiconque lui demanderait au nom de Dieu. Après des hésitations, François finit par comprendre la volonté de Dieu sur lui et se voua à la pratique de cette parole qu'il a réalisée plus que tout autre saint : « Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour et qu'il me suive ! » (Lc 9,23).



Sa conversion fut accompagnée de plus d'un prodige : un crucifix lui adressa la parole ; un peu plus tard, il guérit plusieurs lépreux en baisant leurs plaies. Son père fit une guerre acharnée à cette vocation extraordinaire, qui avait fait de son fils, si plein d'espérance, un mendiant jugé fou par le monde. François se dépouilla de tous ses vêtements, ne gardant qu'un cilice, et les remit à son père en disant : « Désormais je pourrai dire avec plus de vérité : Notre Père, qui êtes aux cieux. »



Un jour, il entendit, à l'évangile de la messe, ces paroles du sauveur : « N'emportez ni or ni argent, ni aucune monnaie dans votre bourse, ni sac, ni deux tuniques, ni souliers, ni bâtons. » (Mt 10,9-10). Dès lors, il commença cette vie tout angélique et tout apostolique dont il devait lever l'étendard sur le monde. On vit, à sa parole, des foules se convertir ; bientôt les disciples affluèrent sous sa conduite ; il fonda un ordre de religieux qui porta son nom, et un ordre de religieuses qui porte le nom de sainte Claire, la digne imitatrice de François.



En 1224, dans l'ermitage de la Verna, François vit le Crucifié sous la forme d'un séraphin et de cette rencontre avec le séraphin crucifié, il reçut les stigmates ; il devint ainsi un avec le Christ crucifié : un don qui exprime donc son intime identification avec le Seigneur.



La mort de François - son transitus - advint le soir du 3 octobre 1226, à la Portioncule. Après avoir béni ses fils spirituels, il mourut, étendu sur la terre nue.

Deux années plus tard, le Pape Grégoire IX (Ugolino dei Conti di Segni, 1227-1241) l'inscrivit dans l'album des saints. Peu de temps après, une grande basilique fut élevée en son honneur, à Assise, destination encore aujourd'hui de nombreux pèlerins, qui peuvent vénérer la tombe du saint et jouir de la vision des fresques de Giotto, le peintre qui a illustré de manière magnifique la vie de François. 


François d'Assise (en italien Francesco d'Assisi), né sous le nom de Giovanni di Pietro Bernardone à Assise (Italie) en 1181 ou 1182 et mort le soir du , est un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l'ordre des frères mineurs (OFM, communément appelé Ordre franciscain) caractérisé par une sequela Christi dans la prière, la joie, la pauvreté, l'évangélisation et l'amour de la Création divine. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique.

Saint François d'Assise est considéré comme le précurseur du dialogue interreligieux. C'est la raison pour laquelle sa ville natale a été choisie par Jean-Paul II comme siège de la journée mondiale de prière en 1986. Cette journée a été suivie d'autres journées de prière connues sous le nom de rencontres d'Assise. Le pape actuel de l'Église de Rome a pris le nom de François en signe de pauvreté, d'espérance et soumission à Dieu.



François d'Assise est connu comme artisan de la Paix, c'est à lui que l'on attribue cette prière:

Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix.
Là où il y a la haine, que je mette l'amour.
Là où il y a l'offense, que je mette le pardon.
Là où il y a la discorde, que je mette l'union.
Là où il y a l'erreur, que je mette la vérité.
Là où il y a le doute, que je mette la foi.
Là où il y a le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où il y a les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant
à être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant que l'on reçoit,
C'est s'oubliant qu'on se retrouve soi-même,
C'est en pardonnant que l'on obtient le pardon,
C'est en mourant que l'on ressuscite à l’éternelle vie.